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Marika Guay: La poursuite de l'excellence en Californie

Dernière mise à jour : 23 avr. 2020


Marika Guay
Marika Guay

Marika Guay a signé une bourse universitaire à Santa Clara University en 2018. Le programme de soccer, présentement classé 23e en NCAA Division 1, ainsi que la qualité de l'université furent des facteurs importants dans sa décision.


Elle a gentiment accepté de prendre le temps de répondre à nos questions sur son parcours aux États-Unis, juste avant son départ pour les qualifications de la Coupe du Monde U20 avec l'équipe nationale.


Pourquoi as-tu pris la décision de jouer et d’étudier aux États-Unis?

"J’ai décidé d’étudier aux États -Unis puisque les universités américaines m’offraient la meilleure opportunité de balancer mes études ainsi que mon sport.


Plusieurs disent qu'aux États- Unis, c’est un style de soccer très direct, mais je pense que chaque athlète recherche un style de jeu différent. Étant milieux de terrain, c’était très important dans ma décision de joindre une équipe qui essaie de jouer au sol en passant par leur milieux de terrain et c’est ce que j’ai trouvé en Santa Clara. L’intensité est élevée et le jeu est rapide. De plus, Santa Clara est une université privée qui me permet de poursuivre mes études en communication sans avoir à débourser de frais. De plus, je suis très bien encadrée."


Le campus universitaire de Santa Clara.

Qu’est-ce que tu trouves spécial de ton université?

"Santa Clara m’aide non seulement à accomplir mes objectifs sportifs et académiques, mais surtout, mon université met l’accent sur devenir une meilleure personne et avoir un impact sur ma communauté. C’est une école catholique qui véhicule de bonnes valeurs à ces étudiants. Ce que je trouve spéciale de mon université est le campus. J'adore les palmiers! En fait, Santa Clara est la seule université aux États Unis à avoir une “Mission Church” sur son campus, ce qui laisse l’opportunité aux étudiants de pratiquer leur religion. De plus, il y a des mariages parfois donc c’est génial!"


Quelle est la majeure différence entre le Québec et les États-Unis selon toi?

"Je ne crois pas que ce soit dans la qualité du soccer. Au Québec, il y a beaucoup de talent et beaucoup de jeunes déterminés à percer dans le sport. Toutefois, il est évident que les États Unis ont beaucoup plus d’argent à investir dans leurs programmes féminins et on peut le constater par le nombre de ressources disponibles aux athlètes.


Je crois plutôt que la grosse différence soit au niveau de mon cheminement individuel. Au Québec, je suis dans ma zone de confort. Je suis dans ma langue maternelle, au près de ma famille et de mes amies. Aux États-Unis, en étant à l'extérieur de ma zone de confort, chaque jour apporte un nouveau “challenge”. C’est une des principales raisons pourquoi je me suis lancée dans cette expérience, pour grandir en tant qu’individu."


Comment Sports Ambitions t’a aidé dans ton processus universitaire?

"Sport Ambitions m’a définitivement été d’une grande aide dans mon processus de sélection pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le problème avec plusieurs jeunes athlètes qui désirent aller aux états unis est le manque d’information par rapport au processus. J’en suis l'exemple. Au départ, mes parents et moi n'avons aucune idée vraiment de comment procéder. Sport Ambitions nous ont offert leur expertise et c’est ce qui a facilité la tâche. Ils m’ont aidée à contacter les coachs et à faire toute la paperasse."


Comment as-tu vécu ton expérience avec l’équipe?

"Je mentirais si je vous disais que dès mon arrivée, je me sentais comme chez moi. J’ai du faire face à plusieurs défis tant aux niveaux soccer qu’au niveau social. L’école en anglais était difficile au départ aussi. Toutefois, je m’y attendais et Santa Clara a su m’offrir toutes les ressources dont j’avais besoin. Ce qui facilité ma transition a été de prendre deux cours d’été durant ma pré-saison. De plus, mes coéquipières m’ont offert beaucoup de support. Ce qui me motivait à persévérer a toujours été la joie que le sport m’apporte. Lorsque je jouais, j’oubliais tout le reste."



Décris un peu une journée dans la vie d’un athlète NCAA.

"Je me lève le matin vers 8 heures (heureusement, je n’ai pas besoin de beaucoup de temps pour me préparer le matin). Ma première classe est de 8h 0 à 10h10. Ensuite, j’ai un entrainement de 10h45 à 12h30. Ensuite, je retourne à ma maison qui se trouve juste à l'extérieur du campus (tout se fait à la marche) pour manger. Je prends une sieste de 1 heure chaque jour. Ensuite j’ai une autre classe en après midi. Finalement, en soirée, je retourne au vestiaire pour prendre un bain de glace et utiliser les pantalons compressifs (Normatech) afin de donner les meilleures chances à mon corps de performer le lendemain. Le soir, je me couche assez tôt après avoir fais mes devoirs et j’essaie de passer du temps avec mes amies."


Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite de partir pour les USA basé sur ton expérience?

"Je dirais de ne pas le faire pour plaire à personne d’autre que toi même. C’est une grosse décision et ça demande des efforts, mais je peux t’assurer que je ne suis pas la même personne aujourd’hui et ce, grâce à cette décision. Étudier dans un pays étranger apporte tellement plus que devenir un bon athlète. Tu en apprends sur toi même chaque jour. C’est le plus gros défi personnel que j’ai fait face dans ma vie jusqu’à présent, mais c’est aussi ce dont je suis le plus fière."


Une anecdote particulière?

"Mon plus beau souvenir est le voyage en France que mon équipe et moi avons fait l'été dernier. C'était génial de pouvoir regarder des matchs de Coupe du Monde. De plus, j'essaie toujours d'expliquer aux américaines les difficultés auxquelles j'ai du faire face à mon arrivée comme je ne parlais pas bien l'anglais. Toutefois, elles ne comprennent pas vraiment. Par contre, lorsque nous sommes allées en France, elles en sont sorties avec une perspective totalement différente puisque les rôles étaient inversés. Elles se sont retrouvées dans un environnement où elles étaient restraintes par la langue! C'était très drôle."

 

Un gros merci à Marika pour son partage. Nous continuerons de suivre ses progrès à distance. Bonne chance Marika!



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